jeudi 11 août 2011

Etape 8 : Rio de Janeiro


Voilà quelques photos de la "cidade maravilhosa"...
Quelques jours inoubliables dans l'ancienne capitale brésilienne :






















mardi 5 juillet 2011

Etape 7 : Ouro Preto

Après, le nordeste, l'Afrique sous les tropiques brésiliens, nous continuons à descendre et nous retrouvons à des températures plus tempérées. L'avantage, c'est que cela nous fait un prétexte parfait pour consommer à toute heure du jour les délicieux chocolats chaux de Ouro Preto.
Nous débarquons à Belo Horizonte, la capitale du Minas Gerais, et même si nous y restons peu de temps, cette ville me paraît ressembler énormément à Porto Alegre en plus grand ! Les rues montent et descendent, bordées d'immeubles des années 60. La ville n'est pas belle, mais fourmille d'agitation, les camions sont chargés et déchargés à une vitesse vertigineuse, ce qui existait il y a un mois à disparu, ce qui existe aujourd'hui sera bientôt détruit pour faire place à autre chose, dans une accélération constante.
Cela donne le tournis et nous nous échappons rarement pour Ouro Preto, une toute petite ville perchée sur les hauteurs du Minas Gerais. Cette ville est particulièrement connue pour ses pierres précieuses (bon, en même temps Minas Gerais, cela veut dire "Mines Générales"). C'était un centre commercial tellement actif, qu'au XVIII ème siècle, Ouro Preto avait plus d'habitants que New York !

Les rues pavées d'Ouro Prêto


Les toits rouges d'Ouro Preto


Les rues qui montent sur les collines

Rues pavées


Le nouveau délire de mon paternel : la base communautaire mobile ou la police de proximité à la brésilienne

Elle est aussi connue pour une révolte, dite la révolte de Tiradentes (parce qu'elle était menée par un dentiste) et qui a eu lieu en 1789 (décidément... !). Malheureusement pour lui, ça a mal finit car il s'est fait pendre en 1792 (décidément des années fastes !).


Une chose est sûre : pour visiter Rio, mieux vaut avoir les jambes bien entraînées !


Et je ne vous raconte pas ceux qui le font en moto !

C'est y pas joli ?


Les rues commerçantes de Ouro Preto


En tout cas, Ouro Preto mérite entièrement son titre de patrimoine de l'humanité, car elle est extrêmement bien conservée. Chaque colline comprend une rue bordée de maisons blanches qui montent vers une église, qui trône au sommet. Bon, pour le coup les églises baroques, il y avait de quoi faire, notamment une qui était recouverte de 434 kg d'or et d'argent. Avec maman, on s'était dit que si on on récupérait un kg ou deux, histoire de se faire quelques bagouzes ça se verrait pas, mais papa n'a pas voulu nous laisser faire (alors que pourtant question sacrilège et blasphématoire il se pose là !). Malgré le fait, que la ville soit très bien conservé, on se rend parfois compte que c'est au prix de reléguer les quartiers moins reluisants derrière les collines, cachés aux yeux des touristes...


Une colline et une rue qui montent vers l'église


Ouro Preto sous l'orage


Rue de Ouro Preto
Coucher de soleil


Dans la brume


La place Tiradentes où se font face le musée des pierres précieuses, avec une muséographie digne des années 40 et le musée de Tiradentes, beaucoup plus à la hauteur !

mercredi 29 juin 2011

Etape 6 : Salvador de Bahia


Après une brève étape à Aracaju, où je me suis reposée en compagnie d'amis de sciences po, me revoilà sur la route, direction Salvador de Bahia !



Le beau pont suspendu à Aracaju

Cette mythique première capitale du Brésil est fascinante et dépaysante ! La première journée est pluvieuse, et mes parents me rejoignent le soir.
Que dire de Salvador... Une très belle ville, c'est bien sûr, mais aussi une des plus pauvres du Brésil, où pour la toute première fois cela commence sérieusement à me retourner l'estomac. Les enfants des rues sont légions et on se demande parfois à quand remonte leur dernier repas au vu de leur maigreur. Historiquement, Bahia fut une région d'esclavage, Salvador est donc la grande ville afro du Brésil, et aussi une des plus pauvres, les esclaves n'ayant reçu aucune formation après leur libération.

Salvador, tout du moins le centre historique (le fameux Pelorinho, le pilouri, gloups !), est composé d'une mosaïque de toutes les couleurs.

Cloitre de l'église du Carmo

L'église du Santissimo Sacramento do Passo


Toutes les couleurs sur le Largo do Pelorinho... pour les fans de Micheal Jackson, cela vous rappelle peut-être quelque chose !



Ici aussi des églises à tout les coins de rues, mais en plus, un papa qui voulait les visiter (toutes). Donc au final pour faire un compromis entre Papa-église baroque et Maman-Nature, nous avons fait pas mal d'églises, et nous sommes aussi allé au Zoo pour voir les bêbêtes. Je ne suis pas très fan des Zoo parce que les animaux en cage, je trouve ça un peu triste, mais bon c'était quand même l'occasion de les voir.


Un singe au Zoo donc.



Les très beaux azulejos à l'intérieur de la plupart des églises, importés du Portugal...



Statue de Zombi, un libérateur d'esclaves, chef d'un des plus grand Quilombo (communauté de noirs échappés de leurs plantations) de l'histoire du Brésil


A Salvador, il y a aussi... la mer !


Et la plage !

Salvador, c'était aussi l'occasion de très beaux musées, de belles ballades, et de grands marchés, comme celui de São Joaquim, un marché populaire, où nous avons passé une matinée... cœurs sensibles s'abstenir !


La plage, les palmiers, les palaces et les favelas... le Brésil !


Bric-à-brac au marché de São Joaquim


Coin de la viande


La volaille

Le poisson
Jésus revient, Jésus revient...

Les fameux rubans du Bom Fim